28 janvier 2011
Eté (Paul Verlaine)
Et l'enfant répondit, pâmée
Sous la fourmillante caresse
De sa pantelante maîtresse :
Je me meurs, ô ma bien-aimée !
" Je me meurs ; ta gorge enflammée
Et lourde me soûle et m'oppresse ;
Ta forte chair d'où sort l'ivresse
Est étrangement parfumée ;
" Elle a, ta chair, le charme sombre
Des maturités estivales, -
Elle en a l'ambre, elle en a l'ombre ;
" Ta voix tonne dans les rafales,
Et ta chevelure sanglante
Fuit brusquement dans la nuit lente."
in Parallèlement
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